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Photographie de Pol Aschmann tirée de l’ouvrage de Michel Engels, La procession solennelle à la clôture de l'Octave de Notre Dame à Luxembourg : dessins originaux, Luxembourg 1893 - copyright Phototèque de la ville de Luxembourg.
Les élèves de l'Athénée : École industrielle et commerciale. Photographie de Pol Aschmann tirée de l’ouvrage de Michel Engels, La procession solennelle à la clôture de l'Octave de Notre Dame à Luxembourg : dessins originaux, Luxembourg 1893 - copyright Phototèque de la ville de Luxembourg.

3 min

Loi du 23 juillet 1848 sur l’enseignement supérieur et moyen

1848

Tags de l'article : AL LCD LCE réforme

Pour donner suite à la constitution, la loi du 23 juillet organise par voie législative l’enseignement moyen (le futur enseignement secondaire) et l’enseignement supérieur. L’enseignement moyen connait désormais deux filières : le gymnase et l’école industrielle.

La loi organique du 23 juillet 1848 exécute le programme législatif énoncé à l’article final de la constitution de 1842. Le projet de loi mettait plusieurs années à aboutir et n’est signé par le Grand-Duc qu’en phase de changement constitutionnelle de 1848.  

L’enseignement moyen, le futur enseignement secondaire, est divisé en deux filières : le gymnase et l’école industrielle. (art. 5) Tandis que le gymnase prépare pendant une période de six années gymnasiales et une année de préparation à l’enseignement supérieur, l’école industrielle est ouverte « aux jeunes gens qui se destinent aux arts, à l’industrie et au commerce. » (art. 5) 

Dans le pays, seul trois établissements étatiques, à savoir l’Athénée royal grand-ducal de Luxembourg, le Progymnase de Diekirch et l’École moyenne et industrielle d’Echternach, offrent des cours de l’enseignement moyen.  

L’Athénée est le seul établissement qui offre un curriculum complet des études gymnasiales (y inclus l’année de préparation) ainsi que de l’école industrielle. (art. 5) Le progymnase royal grand-ducal de Diekirch comprend les matières enseignées dans les quatre classes inférieures du gymnase et dans le cours préparatoire. (art. 6) Pour continuer ses études gymnasiales, l’élève doit poursuivre ses études à l’Athénée. Le progymnase d’Echternach connait un autre sort et sera transformé en école moyenne et industrielle, dont la durée de la scolarité n’est pas fixée par la loi. (art. 7) 

Le sort inégal des deux progymnases sera longtemps discuté au sein des États.  

A l’exception des enfants venant des milieux pauvres, dispensés par les autorités communales, les élèves doivent payer un minerval annuel. (art. 12) Les directeurs des bâtiments ainsi que les professeurs ont la qualité de fonctionnaires d’État. (art. 10) 

La loi introduit entre autres le système des collations des grades au niveau de l’enseignement supérieur. Les élèves ont certes le libre choix de l’université à l’étranger, mais doivent se soumettre à un examen. Par cette mesure, le jeune Grand-Duché s’assure de la formation de ses élites. (art. 19-49) 

Programme scolaire pour l’année scolaire 1881-1882 du Progymnase royal grand-ducal de Diekirch

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Répartition des matières d’enseignement entre le personnel enseignant de l’Athénée grand-ducal pour l’année 1881/82

Répartition des matières d’enseignement entre le personnel enseignant de l’Athénée grand-ducal pour l’année 1881/82, dans: ANLux, IP-0595
Répartition des matières d’enseignement entre le personnel enseignant de l’Athénée grand-ducal pour l’année 1881/82 - Archives : ANLux, IP-0595

Documents

Notice biographique de l’abbé Pierre Stehres (*1804-†1883)

Pierre Stehers (né en 1804 à Fouhren et décédé en 1883 à Diekirch) fait des études à Louvain avant d’entrer au séminaire à Trêves. Après avoir été ordonné prêtre en 1827, Stehres poursuit ses études à Bonn. Il est en même temps aumônier à l’internat du gouvernement néerlandais accueillant les élèves du collège philosophique. En novembre 1830 et profitant d’une plus grande autonomie dans les troubles révolutionnaires, Stehres est un des initiateurs d’une école moyenne municipale à Diekirch. Cette école devient Progymnase en 1841. Pierre Stehres est nommé directeur de cet établissement ; poste qu’il va occuper jusqu’en 1871.

Portrait de Pierre Stehres par un photographe inconnu, dans : Arendt Karl, Porträt-Galerie hervorragender Persönlichkeiten aus der Geschichte des Luxemburger Landes mit biografischen Notizen (1904), p. 132