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Loi du 16 août 1965 portant création de l’enseignement moyen
1965
Tags de l'article : réforme
La loi du 16 août 1965 crée l’enseignement moyen destiné aux garçons et aux jeunes filles qui prépare, au moyen d'une formation générale d'une durée de cinq années, aux emplois de la carrière inférieure et moyenne de l'administration publique et du secteur privé.
En août 1965, un nouvel ordre d’enseignement est voté. L’enseignement moyen prévoit des études post-primaires plus courtes et allégées par rapport à l’enseignement secondaire.
Les écoles moyennes visent la préparation aux carrières inférieures et moyennes des administrations du secteur public et privé. (art. 25) Elles sont destinées aux jeunes qui veulent continuer leurs études au-delà de l’école primaire mais dont l’enseignement secondaire pourrait s’avérer trop exigeant.
Ouvrir et démocratiser l’accès à des études post-primaires
L’enseignement moyen répond ainsi à un souci politique de vouloir ouvrir et démocratiser de plus en plus l’accès aux jeunes filles et garçons à des études post-primaires devant un contexte d’une croissance importante du secteur tertiaire dans l’économie luxembourgeoise.
Sur le programme de l’enseignement moyen ne figurent pas les langues anciennes. Les matières enseignées prévues par la loi sont l’instruction morale et religieuse, les langues française, allemande et anglaise, l’arithmétique, l’algèbre, la géométrie, l’histoire et la géographie, les sciences naturelles, l’instruction civique, les pratiques commerciales, l’éducation esthétique et le dessin, l’éducation musicale, l’éducation physique. Les jeunes filles ont par ailleurs des cours dans les branches ménagères. (art. 32)
Rapport ministériel (probablement de 1965) en vue de la création de l'enseignement moyen
Extrait d'un rapport de la Commission d'instruction grand-ducale (21 décembre 1964)
Le succès de la réforme dépondra de l’esprit dans lequel les directeurs et enseignants aborderont la tâche de pionniers, qui exigera des qualités particulières, un grand savoir-faire pédagogique et une large ouverture d’esprit. Ce n’est qu’à ce prix que pourra s’obtenir l’indispensable adhésion des parents au nouveau type d’enseignement. L’aspect psychologique du problème ne doit pas être sous-estimé. Dès les premières expériences, le nouveau type d’école et d’enseignement devra être valorisé auprès du public, tant pas le choix du personnel enseignant que par les débouchés assurés. 1Rapport de la Commission d’instruction grand-ducale du 21 décembre 1964, p. 7, dans: ANLux, MEN-1185.
Documents
Dossier parlementaire N°920 - Archives de la Chambre des députés du Grand-Duché de Luxembourg
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